“Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien”
Abbé Pierre  (1912 – 2007)

Aussi appelé « syndrome de l’autodidacte » ou « complexe d’imposture », le « syndrome de l’imposteur » est un état, un trouble psychologique qui pousse la personne qui en est atteinte à se dévaloriser ou ne pas s’attribuer les mérites de sa réussite. Ainsi, la personne victime du « syndrome de l’imposteur » aura tendance à justifier sa réussite par des évènements extérieurs, indépendants de ses capacités et d’elle-même, mais aussi à cultiver des pensées dépréciatives à son sujet.

Dans cet article, découvrez 3 Fleurs de Bach qui vous aideront à vous libérer de cet état émotionnel difficile pour vous permettre de retrouver votre juste place et vous épanouir.

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Le Syndrome de l’imposteur est découvert dans les années 70 par les psychologues et chercheuses américaines Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imes, lors d’une étude auprès de cent cinquante femmes excellentes professionnellement. Néanmoins, elles constatent que ces femmes ne justifient jamais leur réussite par leur qualités, seulement en citant des faits indépendants d’elles-mêmes, sans valorisation personnelle. Bien que le terme de « syndrome » soit employé, le terme d’ « expérience » serait plus juste puisque le « syndrome de l’imposteur » n’est pas un diagnostic psychiatrique. À la suite de cette étude, un test appelé l’échelle de Clance, le nom étant une référence directe à l’une des psychologues ayant travaillé à ce sujet, a été mis en place.

À l’époque, l’on pensait que ce « syndrome » touchait plus les femmes que les hommes. Aujourd’hui, il est prouvé que le genre n’est pas déterminant, et qu’il y aurait autant d’hommes que de femmes victimes du « syndrome de l’autodidacte », si bien que dans la population, 60 à 70%  de personnes aurait déjà vécu cet état au moins une fois.

On retrouve « syndrome de l’imposteur » autant dans la sphère professionnelle que personnelle. Cependant, on peut noter quelques cas dont le contexte apporte une plus grande exposition aux risques de développer cet état émotionnel, comme les autodidactes, les artistes, les femmes exerçant dans des milieux où les hommes sont plus présents, les personnes ayant obtenu de grandes responsabilités sans diplômes et qui sont entourées de collègues ayant accompli de grandes études. C’est aussi le cas lorsque la personne s’est élevé à un cadre-socio-économique plus élevé que celui de sa famille, ne se sentant pas légitime d’appartenir à cette place professionnelle ou lorsque celle-ci a eu des carrières changeantes avec une évolution de poste très rapide.

Quels sont les manifestations du syndrome de l’imposteur ?

Les manifestations sont multiples, parfois difficile à cerner, d’autant plus qu’il existe différent stades ou types de « syndrome de l’imposteur ». Cet état peut être minime comme il peut s’avérer être plus conséquent et visible au quotidien. Les principales caractéristiques sont le manque de confiance en soi, une facilité à la dévalorisation, le doute au sujet de la légitimité de ses succès ou alors leur attribution à des facteurs extérieurs.

Une personne atteinte du « syndrome de l’imposteur » aura tendance à éviter d’être le centre de l’attention, sera sujette à de multiples complexes, être doté d’un grand perfectionnisme bien qu’elle se remette souvent en cause, et questionnera systématiquement son savoir.

Bien souvent, ces personnes ont tendances à ne pas accepter les compliments qu’on leur attribue. Dans certains cas, elles peuvent s’auto-saboter par des actes manqués. Quand elles sont touchées par le « complexe d’imposture », elles craignent en permanence d’être démasquées par leur entourage, d’être finalement reconnues comme ce qu’elles estiment être leur véritable valeur et peuvent développer de ce fait soit une angoisse vis-à-vis de l’échec ou à l’inverse peuvent ressentir de l’anxiété au sujet de la réussite.

Quelles sont les conséquences du « syndrome de l’imposteur » ?

Le « syndrome de l’imposteur », comme son nom l’indique, fait sentir ceux qui en sont victimes comme une fraude face aux autres, et par cela, ils craignent toujours d’être découvert. Cela les pousse souvent au surmenage, voire jusqu’au burn-out, puisque la personne qui se sent illégitime pense avoir besoin de justifier sa réussite ou du moins de palier, par tous les moyens, à ce qu’elle considère comme son imposture, pour donner du sens à sa position. On peut aussi retrouver l’effet contraire, celui qui consiste à inconsciemment se saboter.

Le « syndrome de l’autodidacte » fait surgir de l’anxiété, de l’épuisement, voir parfois mène jusqu’à la dépression. Lorsque la personne atteint la réussite, elle ne se trouve plus en confiance, mais au contraire, sentira son anxiété grandir, et tombera dans ce qui est appelé le cycle de l’imposture.

Quelles sont les Fleurs de Bach pour se libérer du « syndrome de l’imposteur » ?

Afin de vaincre le « syndrome de l’imposteur », voici une suggestion de 3 Fleurs de Bach qui pourront vous accompagner. Bien évidemment, cette liste n’est pas exhaustive et chacun•e étant unique, peut-être que d’autres Fleurs de Bach vous seront utiles.

Eau de Roche

Si vous vous imposez une discipline stricte, êtes constamment dans la rigueur pour toujours donner le meilleur de vous-même, que votre niveau d’exigence est élevé, et votre désir de perfection devient obsessionnel, alors cet élixir pourra vous accompagner. Vous l’aurez bien compris, cet élixir d’eau de roche n’est pas issue d’une plante, mais l’eau étant capable dans son jaillissement de modifier la structure de la roche, à son image, cet élixir pourra vous aider à être moins dans la rigidité, à retrouver de la souplesse, de la flexibilité pour relâcher cette pression que vous vous infligez.

Fleur de Bach Mimulus - Mimule

Peur du regard des autres, peur d’être jugé, d’échouer, peur de ne pas être à la hauteur, peur de vous tromper encore une fois, peur d’être un imposteur, peur de décevoir votre famille, peur de ne pas réussir…. Toutes ces peurs que vous pouvez nommer et qui vont accroitre ce sentiment d’imposture. En prenant l’élixir floral de Mimule (Mimulus) vous allez retrouver du courage pour affronter et même dépasser vos peurs avec assurance en observant les situations de façon objective sans vous laisser submerger par cette émotion. 

 

Mélèze - Larch

« Je suis nul.le », « ce job n’est pas pour moi », « c’est certain, je ne vais jamais y arriver », … Vous pensez que les autres valent mieux que vous, que vous n’avez aucun talent, et vous doutez de vos compétences ? Si vous répondez par « oui », alors cet élixir floral vous sera d’une grande aide. En prenant la Fleur de Bach Mélèze (Larch), vous reconnaitrez votre valeur, et pourrez valoriser votre potentiel, ce qui vous aidera à retrouver confiance en vous et vos capacités. Oui, ce dossier, vous l’avez bien géré, et non, votre réussite n’est pas due qu’à de la chance. Vous pouvez désormais accepter les félicitations et une reconnaissance pour ce que vous avez accompli.

Comment prendre les Fleurs de Bach pour se libérer du « syndrome de l’imposteur » ?

Pour des émotions ancrées, vous pouvez étendre la prise des élixirs sur une durée d’au moins 3 semaines. Dans ce cas, prendre  2 gouttes, 4 fois par jour, à intervalles réguliers pendant la journée. Il est inutile de tenir compte des repas pour la prise des fleurs.

Il est toutefois important de rappeler que les Fleurs de Bach sont des compléments alimentaires qui doivent être pris dans le cadre d’une alimentation variée. Ces conseils d’utilisation des Fleurs de Bach sont donnés à titre indicatif.

 

Il peut être difficile de faire le point sur ses émotions et si c’est votre cas, je suis disponible pour vous aider à faire le tri dans vos ressentis lors d’un entretien-conseil en Fleurs de Bach. Les entretiens-conseils peuvent se dérouler dans mon cabinet, mais aussi par téléphone ou visioconférence. N’hésitez pas à me contacter ci-dessous.

Avertissement

Le développement personnel aide à s’épanouir, mais ne remplace pas une aide médicale quand on en a besoin. Il peut être utile de se faire accompagner en thérapie par un•e professionnel•le diplômé•e et spécialisé•e.

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